Volumen 9 - carta nº 321
De LÉON DE MONGE
A MARCELINO MENÉNDEZ PELAYO
Argenteau (Visé), 7 septembre 1888
Très honoré Monsieur: Mon ami M. Godef. Kurth, de l'Université de Liège, vous recommande un livre que j'ai l'honneur de vous offrir et que vous avez sans doute reçu par la poste. Ce sont mes «études morales.—Epopées et romans chevaleresques». Dans ce libre, je donne, comme vous le verrez, la plus grande et la plus belle part à l'Espagne. C'est pourquoi je suis très heureux de vous l'offrir.
Oserais-je vous demander un mot, non d'éloge, mais de discussion, dans un recueil periodique espagnol? Je tiendrais surtout a votre avis sur les chapitres IX a XVII, et particulierement sur le chapitre XII.
Veuillez agréer, je vous prie, Monsieur, l'expression de mes sentiments très distingués
L. Monge
TRADUCCION
Muy honorable señor: Mi amigo el Sr. Godef. Kurth, de la Universidad de Lieja, le recomienda un libro que tengo el honor de ofrecer a Vd. y que sin duda habrá recibido por correo. Son mis Estudios morales.—Epopeyas y romances caballerescos. En este libro, doy, como Vd. verá, la mayor y más bella parte a España. Por eso me complace mucho ofrecérsele a Vd.
¿Me atreveré a pedirle una palabra, no de elogio, sino de discusión en una colección periódica española? Me importaría especialmente su parecer sobre los capítulos IX a XVII, y en particular sobre el capítulo XII.
Le ruego tenga a bien recibir, señor, la expresión de mis sentimientos muy distinguidos
L. Monge