Buscar: en esta colección | en esta obra
Epistolario > Volumen 5 (Mayo 1881 -... > Vol. 5 - carta 54

Datos del fragmento

Remitente EUGÉNE STERN Destinatario MARCELINO MENÉNDEZ PELAYO Fecha 3 juin 1881 Lugar Bischviller

Texto

Volumen 5 - carta nº 54

De EUGÉNE STERN
A MARCELINO MENÉNDEZ PELAYO

Bischviller, 3 juin 1881

Monsieur très honoré! Votre aimable lettre m'a causé le plus vif et le plus sensible plaisir. Vous avez eu la bonté de repondre à toutes mes questions et vous l'avez fait avec une amabilité à laquelle j'ai été particulièrement sensible. Votre offre généreux de me faire don du troisième volume de votre précieux ouvrage me comble de joie. Vous rendrez mon plaisir parfait, si vous voulez bien y ajouter un petit mot de votre écriture. J'ai appris depuis par les journaux que vous avez été, tout jeune encore, reçu a l'Académie. Vous pouvez croire, que la nouvelle de ce succès m'a bien réjoui. J'aurais très aimé apprendre davantage sur l'intéresante séance à laquelle votre réception a donné lieu, mais les journaux se sont contentés d'indiquer les matières traitées sans entrer dans les détails.

Vous avez eu la bonté de nous informer des prix des copies, mais si vous me dîtes qu'ils dépassant de beaucoup ce que je puis y mettre, vous ne me dites pas combien on demande par page; ni combien de pages la copie du document principal, la défense du Catéchisme, exigerait. Mais je ne veux pas vous causer des peines et des ennuis trop nombreux. Si occasionnellementte vous pouvez m'instruire sur le point, vous m'obligerez beaucoup.

En attendant permettez (de) moi de vous exprimer avec mes sincères felicitations, ma vive reconnaissance pour la bonté avec laquelle vous avez bien voulu accueillir ma lettre.

Votre devoué.

Eug. Stern

pasteur à Bischviller

(Basse Alsace)

TRADUCCION

Muy honorable señor: Su amable carta me ha causado el más vivo y más sentido placer. Vd. ha tenido la bondad de responder a todas mis preguntas y lo ha hecho con una amabilidad a la que he sido particularmente sensible. Su generosa oferta de regalarme el tercer volumen de su preciosa obra me colma de alegría. Haría Vd. mi placer perfecto si tuviera a bien añadir en él unas líneas de su puño y letra. Me he enterado después por los periódicos que ha sido, tan joven todavía, recibido en la Academia. Puede Vd. creer que la noticia de este éxito me ha alegrado mucho. Me habría gustado saber más sobre la interesante sesión a la que su recepción ha dado lugar, pero los periódicos se han contentado con indicar las materias tratadas sin entrar en detalles.

Tiene Vd. la bondad de informarnos del precio de las copias, pero si me dice que rebasan en mucho lo que yo puedo gastar, no me dice cuánto se pide por página, ni cuantas páginas ocuparía la copia del documento principal, la defensa del Catecismo. Pero no quiero causarle demasiadas preocupaciones y molestias. Si ocasionalmente puede informarse sobre este punto, le quedaré muy agradecido.

Mientras tanto, permítame expresarle, con mis sinceras felicitaciones, mi profunda gratitud por la bondad con la que se ha dignado acoger mi carta.

Suyo afectísimo,

Eug . Stern

Pastor en Bischviller

(Baja Alsacia)

 

Notas